ID: 730113
Confessions d'un Léphariste
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Niv: 1
PV: 63
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Dialogs:

Confession d'un Léphariste : le seigneur Léphar ou l'aube d'une vie nouvelle.

Mon cœur est sur le point d'éclater alors que je m'apprête à relater mon expérience devant tous mes camarades.

Mais je vous raconterai mon infamant passé avec courage, et cela sera pour moi l'occasion de confesser mes péchés.

Je suis né au sein d'une famille fortunée. Malheureusement, mon enfance fut loin d'être heureuse, car mes parents me comparaient en toutes choses avec mon frère.

Lui et moi avons accompli notre Ascension presque en même temps, mais cela n'a fait qu'aggraver les choses.

Nous avons ensuite reçu ensemble l'enseignement du Temple, et l'écart ne cessa plus de se creuser entre nous.

Nos instructeurs n'ont d'ailleurs rien fait pour alléger mon calvaire.

Oh, comme il m'aurait été agréable de les entendre m'envier d'avoir un frère si brillant. Mais ils se contentèrent d'échanger entre eux des propos peu amènes à mon égard.

Mon frère était déjà un Archon célèbre quand j'achevais enfin mes études au Temple.

Pour tenter de surmonter mon complexe d'infériorité, je me suis acheté de meilleures armes que lui et des vêtements plus onéreux, mais c'était comme chercher à remplir un tonneau sans fond.

Même en travaillant toujours plus dur, je n'arrivais pas à égaler mon frère.

J'ai donc commencé à passer de plus en plus de temps à la taverne pour l'oublier.

Un jour, j'étais si saoul que j'ai harcelé sexuellement une Daeva de passage. Malheureusement pour moi, elle était originaire de Vanahal.

Je fus ainsi condamné aux travaux forcés, une peine bien plus sévère que je ne le méritais.

Malgré mes déboires, mes parents me dénichèrent un poste de responsable de l'Entrepôt des Légions une fois ma peine purgée.

Ma mère, convaincue que tout était de sa faute, me supplia d'accepter ce travail. Je dû m'y résoudre pour ne pas la peiner davantage, mais ma dépression ne fit qu'empirer.

Et un jour de profond abattement, je partis prier au Grand Temple. En chemin, je fis la rencontre accidentelle d'un Daeva de la Divination.

À ma grande stupéfaction, il me dit immédiatement : 'Ta place n'est pas ici. Pars à la découverte du vaste monde et trouve la vraie voie.'

Ces paroles provoquèrent en moi un choc violent, et je quittais peu après Pandaemonium avec quelques affaires.

Sans plan précis, je pris alors la direction d'Ishalgen. Je n'y avais encore jamais été, mais l'un des amis que je m'étais faits au Temple était originaire de cette région.

Je me sentis d'abord libre et plein d'allant. Pourtant, ces premiers pas hors de Pandaemonium me firent découvrir combien la vie était dure pour nombre de gens.

Peu après, je fus même détroussé de tout mon argent par un groupe de voleurs. J'imagine que j'étais une proie facile à l'époque.

J'ai alors erré sans but jusqu'à ma rencontre avec un chasseur qui accepta amicalement de m'aider.

J'appris à son contact que les pauvres comprennent mieux la détresse d'autrui que les riches. Les Daevas, quant à eux, ne me donnèrent pas un Kinah et me traitèrent avec mépris.

Mais je ne pouvais pas vivre éternellement chez ce chasseur, car je savais combien sa vie était dure... Pour le remercier, j'ai employé mes maigres compétences d'extraction de vitalité pour cueillir quelques herbes fort utiles, puis je partis après les avoir déposées chez lui.

Désespéré, je pris ensuite le chemin des Abysses. Malgré mes regrets d'avoir quitté ma ville natale, je ne pouvais y revenir les mains vides.

Vous imaginez aisément à quel point s'aventurer seul dans les Abysses pouvait être dangereux pour un aussi piètre Daeva que moi !

J'ai été forcé de me cacher çà et là pour survivre. En y repensant, j'ai honte de mon attitude. Mais je ne pouvais faire autrement, car je n'avais pas le courage de combattre les Balaurs ou les Élyséens et ma maîtrise du vol était vraiment rudimentaire.

Puis j'eu enfin de sérieux ennuis.

Ils se produisirent le jour où je m'endormis au bord d'une route, épuisé par la tension permanente qu'était ma vie d'alors.

Je fus tiré de mon sommeil par un bruit. En ouvrant les yeux, je découvris que j'étais encerclé par des Draconutes et prisonnier d'un piège magique.

J'étais si terrifié que toutes sortes de pensées horribles me traversèrent l'esprit.

C'est alors que le seigneur Léphar apparut. Il repoussa les Draconutes en un éclair et me sauva du sort qu'ils me réservaient.

Qui peut dire ce qui me serait arrivé si ces Draconutes m'avaient emmené ? Je tremble aujourd'hui encore à cette idée.

Quoi qu'il en soit, le seigneur Léphar m'avait aidé sans poser la moindre question.

Son attitude m'inspira une confiance absolue.

La gentillesse qu'il me témoigna fut sans commune mesure avec celle de ma propre famille. Jamais je ne m'étais senti aussi chaudement accueilli.

Mais ce n'est pas tout. Chacune de ses paroles était pour moi comme une illumination.

En particulier son assurance que tout le monde, moi compris, peut atteindre la perfection.

C'était comme si toutes ces choses qui pesaient sur mon âme depuis si longtemps s'étaient soudainement envolées.

Lorsque je rejoins le camp d'entraînement des recrues, les camarades qui m'avaient précédé au sein des Révolutionnaires lépharistes complétèrent patiemment ma formation.

L'entraînement était dur, mais je sentais monter en moi une force nouvelle.

C'est de cette époque que date mon engagement total pour la cause léphariste.

Une fois ma confiance retrouvée, je pus cultiver des compétences supérieures à celles de tous les autres Lépharistes. J'étais devenu quelqu'un de complètement différent.

J'ai alors voulu partager mon bonheur avec d'autres malchanceux.

Je m'en ouvris au seigneur Léphar qui me confia une mission sans me demander si je m'en sentais capable.

Je devais me déguiser en pèlerin et entrer dans la Bibliothèque secrète de Pandaemonium afin de lui rapporter un livre important.

Je peux vous l'avouer aujourd'hui : j'ai failli être démasqué en croisant dans la rue cet ivrogne de Matuskei qui me connaissait.

Mais je réussis à m'en sortir en le traitant de pochard.

Suite à la réussite de cette première mission, une immense joie s'empara de moi. Une joie indescriptible.

Je me sentais à même d'accomplir des missions plus importantes.

Et vous savez ce qui est arrivé ensuite.

J'ai commandé plusieurs opérations, dont l'émeute du chantier naval de la Tempête, l'attaque du ravitaillement destiné aux Abysses et la disparition d'un Juge de l'Ombre. J'ai aussi aidé les Lépharistes qui avaient dérobé la carte de la Source mystique à s'échapper .

J'ai utilisé d'innombrables faux noms et mené à bien de nombreuses actions en Élyséa, en Asmodae et dans les Abysses.

Mais j'essaie de toutes mes forces de me souvenir du jour où le seigneur Léphar me sauva, car c'est à ce moment précis que je suis véritablement devenu un Léphariste.

Et aujourd'hui, vous demandez-vous ? Je ne peux vous dire où je me rends, mais je suis à nouveau chargé d'une mission spéciale.

J'espère que vous donnerez vous aussi le meilleur de vous-mêmes pour faire naître la nouvelle Atréia que nous appelons de nos vœux.



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