ID: 730116
Légendes kentaris de Morheim
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Niv: 1
PV: 63
Rayon d'aggro: 0m

Dialogs:

Il était une fois, les habitants de Brusthonin vivaient dans la paix et la prospérité.

S'ils avaient faim, ils cueillaient les fruits des arbres. S'ils avaient soif, ils buvaient l'eau cristalline des ruisseaux. Nul n'était dans le besoin.

Le Cataclysme survint et la destruction fut semée sur les terres. Les dragons massacrèrent les habitants de Brusthonin.



Les survivants se regroupèrent à Morheim. La contrée était aride et inhospitalière, trop chaude ou trop froide, trop infertile ou trop luxuriante.

Ils finirent par s'établir dans le Désert de Salintus. Après avoir construit de miséreuses masures pour les protéger des vents cinglants, ils commencèrent à rebâtir leurs vies.

Ils survécurent et s'endurcirent. Tout comme leur camp devint un village, ils devinrent des Asmodiens.







Lorsqu'un groupe d'Élyséens se présenta une nuit, des survivants de l'expédition de Deltras mendiant un refuge, les habitants ne purent le leur refuser.

Les piteux Élyséens, après tout, leur rappelaient tant leurs ancêtres : des réfugiés terrifiés, ne cherchant qu'à survivre.

Ils acceptèrent de les cacher des patrouilles du Seigneur Zikel et de les aider à rejoindre Élyséa.





Le seigneur Zikel arriva bientôt dans le village à la tête de ses Archons, toujours assoiffé de sang.

Malgré les protestations des villageois, les Archons fouillèrent leurs demeures, traînant les Élyséens hors de leurs cachettes et les exécutant sommairement sur la place centrale.

Dans sa fureur, le seigneur Zikel décida de punir les villageois pour leur traîtrise. Alors qu'ils tremblaient de peur, il fit un geste de la main qui les transforma en brutes kentaris.



Plus personne ne revint jamais au village.

Les voyageurs de passage virent que les villageois transformés y vivaient encore, errant sans but dans leurs masures saccagées, se cherchant les uns les autres mais ne parvenant jamais à se reconnaître.

Un jour, les Kentaris abandonnèrent définitivement leurs demeures au vent et aux sables du désert.





Ils vivraient désormais une existence de nomades dans le Désert de Salintus, attaquant sans merci les voyageurs, comme les bêtes féroces qu'ils étaient devenus.

Le bouillonnant sang kentari avait enseveli à jamais l'humanité de leurs précédentes vies.







Un voyageur raconta qu'il était tombé une fois sur un Kentari alors qu'il traversait le désert.

La peur le pétrifia à la vue de l'immonde bête qui allait sans aucun doute le démembrer avant de le dévorer.

La bête l'observa, les yeux dans les yeux, mais lorsque le voyageur regarda dans les yeux de la créature...





Il n'y vit pas la rage imbécile mais plutôt une immense tristesse.

Le Kentari fit alors volte-face et partit dans les vents tourbillonnants du désert.









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Élyséens
Asmodiens