ID: 730551
Amour et Haine : La Collection Oriata
icon PNJ
Niv: 1
PV: 63
Rayon d'aggro: 0m

Dialogs:





(Vous ramassez le paquet et le retournez dans vos mains.)

(La pile de documents n'est pas homogène. De toute évidence, certaines pages sont plus récentes que d'autres, mais toutes ont la texture fragile du papier ancien.)

De la plume de Laso à tes yeux.


Oriata mon amour,

Oh, que les jours me semblent interminables sans toi ! Mais quand les Anciens nous appellent, nous n'avons d'autre choix que de leur obéir.

Et s'ils veulent que je prenne part à la guerre contre Tiamat ? C'est une noble cause, bien sûr, mais que sais-je de la guerre ? Juste que les gens y meurent et que bien trop de Réians ont déjà perdu la vie.

(Une phrase a été raturée, après quoi la lettre reprend, avec une couleur d'encre différente.)

J'ai rejoint l'unité commandée par le lieutenant Kahrun. Il est inexpérimenté, tout comme moi, mais il ne manque pas de bonnes idées.

Lui et moi, nous ferons tellement mal à Tiamat qu'il laissera notre pays tranquille une bonne fois pour toutes.

J'espère que tu es en sécurité au Temple, mon amour. Je serai de retour à Kamar dès que nous aurons vaincu Tiamat.

(Vous vous demandez si ce Laso est encore en train de se battre ou s'il a déserté, car sa lettre date d'il y a plusieurs siècles et Tiamat n'a clairement toujours pas été vaincu.)

De la plume de Laso à tes yeux.

Oriata mon amour,

Nous n'avons pas encore véritablement combattu. À peine avons-nous croisé un Drakan auquel Kahrun a rapidement réglé son compte. Notre jeune lieutenant n'hésite pas à affronter l'ennemi bille en tête, c'est très impressionnant !

Mais le plus important, c'est que j'ai intégré la fanfare du régiment ! Chaque fois que je sors mon ocarina, je revois ton doux visage si sérieux lorsque tu m'apprenais à en jouer.

Oh, tu me manques tant, mon amour !

Mais assez parlé de moi. Tout se passe bien au Temple de Siel ? Les prêtresses de moindre rang essaient-elles toujours de te cacher leurs "collections spéciales" ? As-tu réussi à guérir tous les petits bobos de la ville ?

Dis-moi tout. Je veux avoir l'impression d'être à tes côtés.

Du Conseil des Anciens.

Dame Oriata,

Votre proposition fera l'objet d'une discussion dans trois jours.

Votre présence est requise.

De la plume de Laso à tes yeux.

Oriata mon amour,

La mélancolie m'a quelque peu joué des tours ces derniers temps, mais j'ai écrit ce sonnet pour toi.

Le rouge que l'ennemi drakan crache

Nous reverrons-nous pendant l'hiver, mon amour ?

Sous des étoiles brillant de la plus belle lumière de Siel ?

Bien que toujours jeune, j'arbore désormais mille blessures.

Me reconnaîtras-tu lorsque tu me reverras ?

Le Temple de Siel soignera-t-il le chevalier meurtri que je suis ?

De la plume de Laso à tes yeux.

Oriata mon amour,

Parlons de choses plus heureuses. Avec plusieurs camarades, nous avons décidé d'ouvrir une taverne lorsque nous rentrerons.

Ce sera le genre d'endroit où l'on peut venir se détendre avec des amis. On servira de la bonne bière, il y aura de la bonne musique et les gens viendront de loin pour retrouver leurs amis.

Du Conseil des Anciens.

Dame Oriata,

Votre pétition a été accordée.

Les fournitures médicales permettant de soigner les patients humains seront envoyées aux sites de triage convenus en échange de votre coopération.

De la plume de Garnon à vos yeux.

Orry !

Ça m'a fait tout drôle de te voir dans ta belle armure hier. Tu vas nous manquer, tu sais.

J'ai dit à mon père que je voulais te suivre. Je lui ai dit : "Si Orry y va, c'est que ce n'est pas dangereux, pas vrai ? Et puis, comme ça, j'aurai ma prêtresse personnelle."

Mais tu le connais. Il m'a répondu : "Si tu penses être prête pour ce genre de chose, jeune fille, tu te trompes lourdement !"

Un jour, je serai capable de le défier. Je veux aider notre peuple, comme vous le faites.

Mais je croyais que vous aviez prévu de rester au temple de Kamar. Ne deviez-vous pas gérer toutes les tentes de soins et sites médicaux ? Sans votre aide, personne ne se préoccupera des Humains et les Daevas se verront refouler comme des malpropres, même pour la plus simple des blessures.

Vous allez beaucoup me manquer. Nous nous retrouverons dans le parc quand vous reviendrez, n'est-ce pas ?



De la plume de Laso à tes yeux.

Oriata mon amour,

Merci pour les suggestions envoyées dans votre dernière lettre. Les garçons et moi sommes d'accord, la Taverne de Bivarus, c'est un très bon nom. Nous adorons ces sonorités en "V" !

Le V de la victoire, bien sûr...

Nous avons récemment croisé des troupes qui arrivaient tout juste de Kamar. À les croire, certains prêtres de leur ville se sont retrouvés couverts de sang, noyés sous un nombre incalculable de blessés. Leurs guérisseurs semblent complètement débordés et ils ont même parlé de mettre fin au Programme de soins aux Humains.

Vous ne pouviez pas savoir que cela se produirait. En tant que Grande prêtresse du Temple de Siel, vous avez toujours été une ardente défenseuse des soins aux Humains. "Les Humains connaîtront un jour l'Ascension", m'avez-vous dit.

Mais ce sont là les nécessités de la guerre : des prêtres sur les champs de bataille et des générations sacrifiées.







J'ignore si cette lettre te parviendra, maintenant que tes hommes et toi êtes sur le front.

Mais sache qu'où que tu sois, mon amour et ma sympathie t'accompagnent. Quand la guerre sera terminée et que nous aurons vaincu Tiamat, nous ferons notre deuil ensemble et ferons renaître la joie pour chasser les horreurs du passé.

Tu dois croire que tout finira bien.



Du Conseil des Anciens.

Dame Oriata,

Nous avons pris notre décision. Vous devez partir. Immédiatement.

Votre nom ne sera plus jamais prononcé. Vos actes tomberont dans l'oubli.

Nous saluons le travail que vos compatriotes et vous faites sur le terrain. Mais ce n'est pas parce que vous avez suivi nos directives que nous n'étions pas dans l'obligation d'envoyer des renforts à vos amis (les Guérisseurs et les Prêtres en question).

Nous pouvons disposer de nos ressources comme nous l'entendons. Vous êtes allés trop loin en menaçant le peuple réian.

Vous avez vingt-quatre heures pour quitter notre territoire. Vous ne devrez jamais y remettre les pieds. Vous êtes bannis pour l'éternité.



De la plume de Laso à tes yeux.

Oriata mon amour,

J'ai appris ton bannissement aujourd'hui. Sache que je t'attendrai. Oui, j'attendrai le jour où nous serons à nouveau ensemble.

Je ne crois pas ce que disent les gens. Tu es trop noble et ta puissance est trop grande pour te comporter ainsi.

Je t'aimerai toujours, même si les Anciens nous séparent. Fais-moi savoir où tu souhaites t'exiler et je viendrai te rejoindre.

De la plume d'Oriata à tes yeux.

Cher Laso,

Tes douces paroles m'apportent le réconfort dont j'ai besoin en cette période de haine et de dégoût.

Est-il possible que je présume trop de ton affection quand je te prie de me rejoindre ? Peut-être que oui et pourtant, je dois replier mes ailes dans une posture des plus abjecte.

Je te laisserai un indice pour que tu saches où me trouver dans le Studio pétralithique de Debarim.

Je ne peux rien faire plus. Je dois rester vague pour éviter les représailles du Conseil des Anciens.

(Vous essuyez une larme, sachant qu'Oriata n'a jamais pu envoyer cette lettre à son Laso bien-aimé. Il n'a jamais su où elle était partie, ni qu'elle voulait qu'il l'accompagne. Quelle tragédie ! C'est une bonne chose que Kahrun a pris la place des Anciens.)









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