ID: 748009
Chant des trois sages
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Niv: 1
PV: 63
Rayon d'aggro: 0m

Dialogs:

Chant des trois sages

Cette chanson parle de trois sages qui conduisirent mon peuple au salut à travers les jours sombres et sans espoir du Cataclysme.

Moi, Galais, j'ai écrit cette chanson, le cœur empli de tristesse. Je l'ai écrite afin qu'un jour, tous puissent se souvenir de la vaillante lutte que nous avons menée...







Hagia, Aran et Raniwu, ainsi s'appelaient les trois sages.

Au jour funeste où le ciel se fissura, ils échouèrent ici, sans rien d'autre qu'une pelote de ficelles, une flûte et quelques pages.

Brisés par le désespoir, certains se jetèrent de la falaise. Sur les autres les Balaurs déchaînèrent fureur et rage.







Hagia cria à mon peuple : « Cette nuit, l'écorce des arbres nous protégera ! »

Aran cria aux Balaurs, « Et vous, démons, la tempête vous emportera ! »

Raniwu brandit son épée, prêt à affronter l'ombre qui bientôt s'approcha.













Petit à petit, mon peuple s'unit pour faire front.

Tous mes semblables se préparèrent : il fallait tenir bon.

Les trois sages rassemblèrent des armes, avant d'en faire la distribution.





Aran rassembla les jeunes enfants qui pleuraient, terrifiés.

Hagia fournit des armes aux hommes pour les aider.

Et Raniwu trouva de la nourriture, et l'ennemi s'était encore rapproché.







Dans l'obscurité de la nuit, un nouveau village mon peuple trouva.

Non loin vivaient les Balaurs, mais personne n'en fit cas.

Nous l'appellerons le « Village des Trois Sages », dirent-ils d'une seule voix.





« Sagesse, nature et vérité », proclamèrent les sages, « seront votre foi ».

« Que vos enfants dansent et chantent, et qu'ils se préparent à la guerre à venir. »

« Dans une main la vie et la joie, dans l'autre un couteau pour estourbir. »







Et bientôt les collines résonnèrent des rugissements des ennemis.

La forêt était à feu et à sang, un avertissement qui frémir les fit.

L'obscurité les encercla à nouveau ; peu d'entre eux s'en sont sorti.









Dans le Village des Trois Sages, le massacre rendit mon peuple fou.

Ils maudirent les dieux, les sages... Les Balaurs anéantirent tout.

Seule Hagia survécut. Elle emmena tous les jeunes Réians encore vivants.







Les ombres étaient mon destin, mais je n'étais qu'un enfant.

Si je chante avec tant de tristesse, c'est d'amour et non de haine.

Car c'est la volonté d'Aion, et son amour coule dans mes veines.









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Élyséens
Asmodiens