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| Les Balaurs - Qui sont-ils ? | |
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PNJ
Niv: 1 PV: 63 Rayon d'aggro: 0m |
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Dialogs: Cet ouvrage contient la première tentative sérieuse de classification taxinomique des Balaurs. Bien que mon entreprise ne remporte pas grand suffrage auprès de mes pairs érudits, je suis convaincu que ces recherches pourront un jour nous être utiles. Des Balaurs, innombrables, peuplent les Abysses. Ils n'ont rien d'une odieuse légende, ils sont une réalité bien tangible et même bien pire que cela : une menace. J'ai compilé ici des informations sur les Balaurs datant d'avant le Cataclysme et les données que j'ai pu réunir lors de mes diverses pérégrinations au cœur des Abysses. Les Balaurs que nous connaissons peuvent être ordonnés en quatre grandes familles : les Drakans, les Dragons, les Nagarants et les Draconutes. Par Dragons, que l'on appelle aussi Drakens d'après l'Ascension, nous faisons référence aux Cinq Seigneurs Dragons. Les érudits intéressés par ces derniers pourront trouver de plus nombreuses et complètes informations à leur sujet dans d'autres ouvrages que celui-ci. S'il devait exister d'autres familles de Balaurs, nous ne savons rien d'elles. Mes successeurs devront donc enrichir ces pages de leurs trouvailles, comme j'ai bâti cette œuvre d'après celles de mes prédécesseurs. La différence primordiale entre les Balaurs et les autres créatures d'Atréia est leur intolérance à l'éther. En plus de ne pas pouvoir l'utiliser, ils y sont dangereusement vulnérables. Il n'est nul autre exemple dans la nature d'une incompatibilité aussi prononcée que la leur à cette énergie essentielle qu'est l'éther. Les drakans ne sont ni plus ni moins que les Balaurs originels. Au même titre que les Daevas étaient des humains avant l'Ascension, les cinq Seigneurs balaurs sont d'anciens drakans. Phénomène ô combien mystérieux, ils semblent qu'ils irradient une énergie agissant comme une sorte d'éther négatif que certains de mes éminents collègues ont baptisé le contre-éther. Pour lutter contre les créatures qui utilisent l'éther, les drakans ont développé, à partir de ce contre-éther, nombre d'armes et d'armures des plus sophistiquées. Leur irascibilité légendaire cache en réalité une extrême intelligence. L'étude de leurs monuments de pierre révèle d'ailleurs une maîtrise de concepts architecturaux et de techniques de maçonnerie extrêmement avancée. Malheureusement, du peu de sites qui ont survécu, il ne reste aujourd'hui que des ruines. Les Drakans réussirent à s'adapter à des environnements où nul Humain ni Sapiens n'avaient pu survivre avant eux, déferlant sur une Atréia qu'ils dominèrent bien vite. Chassés d'Atréia durant le Cataclysme, ils ont été récemment retrouvés dans les Abysses. Nous ne pouvons que supposer qu'ils se sont repliés quelque part au-delà des limites du Champ éthéré. Nous n'avons aucune idée de leur nombre, ni de leur degré d'organisation. Les Nagarants, quant à eux, n'existaient pas autrefois. Race à l'apparence grotesque née du Cataclysme, les Nagarants exhibent un torse humanoïde surmontant un abdomen serpentin. Les femelles de l'espèce portent le nom de Nagas. Découverts après les Draconutes, les Nagarants formaient un regroupement nomade qui s'établissait généralement en campement ou en petite colonie. Cette absence de sédentarisme ne permit de découvrir aucun objet d'art, aucune relique, ni aucun document témoin de leurs mœurs, si bien que leur culture comme leur organisation sociale demeurent, aujourd'hui encore, des mystères quasi entiers. Ce que nous avons cependant remarqué, c'est la saisissante complexité de leur organisation militaire et de la répartition des tâches au sein de leur groupe, révélant une intelligence au moins aussi développée que celle des cultures Sapiens. Selon certaines observations passées, les Nagarants seraient capables de canaliser le Contre-Éther et d'en tirer de puissants pouvoirs magiques leur permettant, par exemple, de geler sur place leurs adversaires. Nous ne connaissons que très peu de choses du plein potentiel du Contre-Éther, aucune de nos expériences sur le sujet n'ayant été véritablement concluante. L'étude des cellules de Nagarants confirme qu'ils sont, en fait, une sous-espèce mutante des Drakans. Mon hypothèse est que ces mutations sont dues à une exposition à des niveaux démesurés d'énergie éthérée en un laps de temps relativement court. Nous pouvons raisonnablement classer les Nagarants entre les Drakans et les Draconutes, et il n'est pas impossible qu'ils puissent, à l'avenir, continuer à évoluer en tant qu'espèce distincte et autonome. La première apparition des Draconutes remonte à la guerre des Abysses. Leur découverte fut la première preuve de poids confirmant que, contrairement à ce que nous pensions, les Balaurs n'avaient pas été détruits après le Cataclysme. Comme les Nagarants, les Draconutes sont une sous-espèce mutante métamorphosée par les perturbations engendrées par le Cataclysme. Ils sont physiquement plus faibles que les Balaurs originels et bien moins intelligents. Comparée au bas de leur corps, plutôt mince, la partie supérieure de leur anatomie est grotesquement disproportionnée. Leur équilibre est précaire et leur posture excessivement gauche. La puissance de leurs mâchoires est aussi insignifiante que leurs dents sont minuscules et friables. Les Draconutes ne sont pas suffisamment éclairés pour avoir su développer une culture qui leur soit propre. S'ils font montre de compétences diverses et marquées pour certains travaux spécialisés, ils restent socialement inféodés à leurs maîtres Nagarants. Les Draconutes compensent leur faiblesse mentale et physique par leur très grand nombre. Très prolifiques, leur population croît actuellement plus rapidement que celle des Nagarants. Si, au combat, ils utilisent généralement des armes primitives, leurs armures sont un peu plus sophistiquées. | |
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