ID: 748015
Journal de Lionelo
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Niv: 1
PV: 63
Rayon d'aggro: 0m

Dialogs:

Mon nom est Lionelo. Je fais partie de la Légion de la Lance de Dame Siel, une faction décimée par le Cataclysme. Aujourd'hui encore, je ne me rappelle pas bien des circonstances qui m'ont amené ici.

Je me souviens du tonnerre et de la fureur du Cataclysme. Je fus jeté à terre et assommé alors que les entrailles d'Atréia s'ouvraient. Lorsque je me suis éveillé, j'étais sur une terre stérile, coincé sous une pile de décombres.

L'Éther que je manipulais avait disparu, de même que tous mes compagnons. Un frisson m'a secoué jusqu'à la moelle : j'étais seul, sans espoir, sans ami et sans la protection d'Aion.





Pourquoi et comment avais-je survécu alors que tant d'autres étaient morts ? Je ne le savais pas. Mais je découvris rapidement que je n'étais pas seul sur ces terres inhospitalières.

Les Balaurs étaient là. Désorientés par le Cataclysme, ces monstres infâmes avaient échoué en ces lieux tout comme moi.

La première fois, les Balaurs me trouvèrent. Je ne pouvais plus voler, mais je n'avais pas perdu mes réflexes de combattant. J'ai massacré mes ennemis et me suis enfui dans la nuit.





Je savais que d'autres viendraient, je suis donc resté dans les parages pour observer. Je n'aurais pas dû... Tiamat elle-même atterrit à l'endroit exact où les Balaurs m'avaient trouvé et gronda de rage en découvrant les corps des Drakans que j'avais tués.

J'ai fui.





Les Balaurs me traquèrent pendant des semaines, mais je parvins finalement à les semer aux abords d'un lac. Malgré leurs flairs infaillibles, ils ne purent me repérer dans l'eau.

Mais ce que je découvris sur l'autre rive... fut plus horrible encore que les monstres auxquels je venais d'échapper.









Une légende courait parmi les miens autrefois. On disait que les plus puissants des Balaurs qui ne parvenaient pas à se réveiller, à la manière des Seigneurs balaurs, se transformaient en monstres terrifiants.

Comme beaucoup, je n'avais pas cru cette légende. Elle n'était pour moi qu'une rumeur née de notre crainte des Balaurs. Mais cette rumeur était vraie. J'ai assisté à la transformation d'un Drakan, je l'ai vue de mes propres yeux.

La créature gisait sur le sol, recroquevillée au beau milieu d'un bosquet. Je pouvais voir des formes mouvantes sous sa peau, tentant d'atteindre la surface. Le Drakan se tordait de douleur, gémissant. Mais entre deux plaintes déchirantes, j'entendais un rire guttural. Puis, tout à coup, le Drakan mugit et une silhouette difforme sortit en déchiquetant sa peau.



Des heures plus tard, le Drakan (ou plutôt la créature qu'il était devenu) cessa de gémir pour se mettre à hurler. C'était une bête hideuse, et elle semblait en être consciente. Les cris qu'elle poussait étaient des cris d'horreur, de dégoût et de haine.

Je ne sais pas ce qu'il était devenu, mais il ne ressemblait en rien à un Seigneur balaur. La bête finit par se taire et commença à ramper hors de la forêt, vers les montagnes. Je la suivis. Était-ce de la pitié ou de la curiosité, je ne saurais le dire.

La créature examina le flanc de la montagne jusqu'à trouver une grotte à l'intérieur de laquelle elle se faufila. Je la suivis à nouveau, sans véritable raison. La créature ne pouvait me semer. Son souffle était irrégulier et sa queue laissait de profondes marques sur les murs de pierre.







Après s'être enfoncée toujours plus profondément dans les entrailles de la terre, la créature s'arrêta brusquement et s'effondra dans une vaste caverne. Je savais qu'elle venait de mourir... mais je voulais en avoir le cœur net.

Au bout de quelques instants, je rampai hors de ma cachette et c'est alors que je les vis : deux yeux rouges luisants. Ils me fixaient. La créature était consciente de ma présence depuis le début. Mais elle ne fit pas mine d'attaquer. Elle se contenta de rester là, m'observant intensément.

Peut-être le monstre savait-il que je n'étais pas une menace pour lui... allez savoir. J'ai quitté la caverne sans me retourner. J'ai vécu assez longtemps pour retrouver mes frères et sœurs de la Légion de la Lance. Nous nous sommes groupés pour mieux survivre sur ces terres désolées. Mais je ne pouvais cesser de penser à cette étrange créature. Je l'ai appelée Dramata.











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Élyséens
Asmodiens