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Journal d'un archéologue
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Journal d'un archéologue

- De Riome -

- Avant-propos -

Tout bon Daeva archéologue doit être patient et attentif au moindre détail, deux qualités se trouvant à l'opposé des instincts belliqueux d'un aventurier.

J'ai donc bien choisi ma profession. Je suis peut-être un Daeva, mais cet état de fait ne m'apporte qu'une longue vie et la force d'aller là où les Humains ne le peuvent.

Mon but n'est pas de lutter contre les Balaurs ou d'entreprendre des quêtes épiques. Cela peut sembler futile en ces temps de guerre, mais la compréhension du passé peut aider à résoudre les problèmes que nous rencontrons aujourd'hui.

En l'occurrence, je fus parmi les premiers Réians à faire une étude détaillée du nord-est de Sarpan.

Je dirigeai donc les fouilles du Pétralithe délabré, dont une phalange avait été découverte dans les Désolations de Jotari par une patrouille.

Ce fut une époque passionnante, la présence d'un Pétralithe, ici à Sarpan, était vraiment quelque chose d'incroyable. À l'époque, le Studio pétralithique de Debarim n'avait pas encore été déterré.

Les armées d'Aion s'étaient-elles battues ici par le passé ? Quelle avait été la cause de leur défaite ? Des réponses à ces questions pouvaient nous aider dans le présent et Kamar donna donc carte blanche à mon expédition.

Cela fut fait, et plusieurs mystères s'offrirent à nous pendant le chantier. Tout d'abord, l'un de mes assistants découvrit une série de structures circulaires.

Compte tenu de notre connaissance incomplète des Pétralithes à l'époque, nous pensâmes tout naturellement qu'il ne s'agissait que de vestiges éparpillés.

Cependant, un examen plus détaillé de ces cercles nous révéla qu'ils n'avaient pas été construits à la même époque que le reste de la structure, mais à plusieurs siècles d'écart.

Stupéfait, je chargeai plusieurs de mes assistants de se pencher sur ces cercles étranges pendant que le reste de l'équipe continuait à s'intéresser au Pétralithe.

Bien vite, nous fîmes une deuxième découverte : un appareil étrange était enterré non loin des cercles.

Il s'agissait d'un gros bloc de cristal taillé serti sur un socle.

Il n'y avait ni runes ni symboles à proximité. Quelle pouvait bien être la fonction de cet étonnant objet ?

Nous tentâmes de l'activer par la pression, puis à l'aide de magie et du pouvoir de l'Éther, et enfin de toutes les autres méthodes habituelles. En vain.

Son rôle était tout aussi abscons que ses origines. D'où provenait-il ? Qui avait bien pu le construire ici, à Sarpan, où ressources et Éther manquent si cruellement ?

Je méditais sur ces énigmes tout en continuant à déterrer le Pétralithe, qui, lui, nous avait livré certains de ses secrets.

Cependant, les évènements allaient me forcer la main et me conduire sur le chemin de la découverte de ma vie.

Mais les Désolations de Jotari sont un lieu dangereux et nous ne pouvions pas entrer sans la protection de plusieurs Daevas.

De plus, inquiet pour notre sécurité, Kahrun nous ordonna de ne pas passer de trop longues périodes sur le site des fouilles.

Cela ralentit notre travail, mais Kahrun trouvait que c'était préférable au risque de voir plusieurs érudits se faire tuer par des monstres en maraude.

Et il s'avéra que ses craintes étaient parfaitement fondées...

Il restait encore des heures avant la fin de notre dernier cycle et notre retour à Kamar quand l'alarme retentit.

Avant de poursuivre, je dois noter que je considère les Tyrhunds comme des créatures fascinantes, pour des raisons que j'espère évidentes. J'aimerais pouvoir un jour étudier en détails leur ressemblance structurelle avec les mains de Pétralithes.

Leur attirance pour les Balaurs est également intéressante. Les Balaurs les auraient-ils créés ou dressés comme les Worgs ?

Mais je dois dire que j'étais loin de penser à tout cela quand une horde d'entre eux, accompagnés de quelques Squales retors, fonça droit sur notre site de fouilles.



D'autres se joignirent bientôt au combat. Les gardes du corps envoyés par Kahrun nous ordonnèrent de fuir pendant qu'ils s'occupaient de l'ennemi.

Bien entendu, je fus le dernier archéologue à quitter les lieux, après m'être assuré que tous mes assistants et collègues étaient en sécurité.

Mais, au moment où je m'apprêtais enfin à m'échapper, nos gardes du corps furent débordés et les Tyrhunds s'enfoncèrent alors dans la brèche.

Ils se précipitèrent vers moi pour m'empêcher de fuir. Je n'avais plus aucune issue.

Comme je l'ai déjà indiqué, je ne suis ni aventurier, ni légionnaire, mais je sais me défendre. Pour survivre dans les endroits que j'explore, il faut savoir se défendre.

Je bandai mon arc et tirai sur la horde, dans l'espoir de donner le temps à mes gardes du corps de venir à mon aide.

Quelques ennemis tombèrent, mais d'autres continuaient d'avancer. Comme ils s'approchaient, j'empoignai mes deux dagues et en tuai d'autres encore. Mais je ne pouvais pas tous les éliminer.

L'un des Tyrhunds se redressa alors et les ombres de ses doigts massifs fondirent sur moi.

J'évitai l'attaque de justesse, mais elle fit voler en éclat le cristal de l'étrange appareil que nous avions trouvé.

Dans un terrible grondement, le sable se déroba sous mes pieds et les cercles de pierre s'élevèrent dans les airs, brillants de pouvoir.

Les yeux écarquillés, Tyrhunds et moi regardions un courant aérien passer entre les cercles avant de disparaître au loin.

Je ne savais pas où il conduisait, mais je n'avais guère le choix. Mes gardes du corps étaient tous en train de se battre et l'ennemi s'approchait inexorablement.

M'élançant vers le surplomb rocheux au-dessus de moi, je déployai mes ailes et plongeai dans le courant aérien, survolant le désert à une vitesse folle.

Le courant m'entraîna toujours plus haut, jusqu'à ce que je me retrouve au-dessus de plusieurs îles dans le ciel, inatteignables avec des ailes de Daeva.

Le courant se calma brusquement et je me posai sur l'une de ces îles. Partout, des Kalgolems montaient la garde en silence.

C'est à ce moment que je compris que ces îles devaient bien être soutenues par une force et que ces Kalgolems protégeaient quelque chose. Peut-être que si j'ordonnais des fouilles dans la région qui se trouvait en dessous...

J'ai réussi à revenir à Kamar en vie, bien sûr. Et il vous faut reconnaître que c'est grâce à mes recherches que j'ai pu découvrir les Ruines du Sanctuaire de Jotari et le Studio pétralithique de Debarim.

J'aborde plus en détail leurs merveilles et dangers plus tard dans cet ouvrage. Je n'ai qu'un seul regret : cette trouvaille m'a éloigné du Pétralithe et du créateur du courant aérien qui ont rendu cette découverte possible.

Le prétendu "Activateur de courant aérien antique" a régénéré son cristal, confirmant ainsi sa fonction. Mais nous sommes encore loin de tout savoir de ses origines et son rôle d'origine.

J'espère simplement avoir incité de futures générations de chercheurs à reprendre mes études là où je les ai laissées, afin de résoudre ce mystère une bonne fois pour toutes.



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