ID: 730381
Boîte aux lettres de Murugan
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Niv: 1
PV: 63
Rayon d'aggro: 0m

Dialogs:

(Un nom est inscrit sur chaque enveloppe. Peut-être s'agit-il du destinataire ? Vous décidez d'en décacheter une.)

Très cher ami,

Lorsqu'un commandant oublie jusqu'à votre existence après vous avoir ordonné de garder une porte où jamais rien ne se passe, vous êtes condamné à occuper ce triste poste pour l'éternité.

Chaque jour qui passe est pour moi semblable au précédent. Et j'ai beau traiter mon prochain comme mon frère, nul ne me témoigne en retour le respect qui m'est dû.

Il est vrai qu'aucun de nous n'a le respect facile. Je suis juste plus habile à masquer mes sentiments.



C'est alors qu'IL est arrivé. Je ne le connaissais pas, et pourtant son apparence m'était familière... car nous sommes presque jumeaux ! Mais contrairement à moi, il portait des habits de cour. Probablement pour se présenter devant nos Seigneurs.

Je m'efforce depuis d'imiter ses expressions de mon mieux afin de servir ma carrière.

S'il ne réalise pas l'intérêt d'avoir un double, c'est qu'il n'a pas l'intelligence que je lui prête. En vérité, il ne peut laisser passer une telle chance.

Murugan



(Intrigué[f:"Intriguée"] par cet aperçu de la vie balique, vous ouvrez la lettre suivante.)

Très cher ami,

Mon jumeau se nomme Surama et il me rend désormais visite régulièrement.

Je m'applique à imiter ses manières tandis que nous traversons l'Assemblée, chacun vêtu des habits de l'autre.

Il nous arrive même de gagner ensemble un lieu nommé l'Ésoterrasse de Drana où coule le sang de nos ennemis et où Surama règne en maître incontesté.

J'espère que les petits vont bien. Essayez d'épargner celui qui porte mon nom !

(Maintenant que vous y pensez, vous avez déjà rencontré Murugan. Mais il ne ressemble guère à Surama. Peut-être s'agit-il d'une bizarrerie propre aux Balaurs ? Vous ouvrez une autre lettre.)

Très cher ami,

Vous pensez qu'il est honteux de servir autrui ? Il n'en est rien, croyez-moi. Surama, pour qui je travaille sans relâche, reconnaît ma valeur.

Et les combats intermittents qui éclatent ici nous offrent moult occasions de prouver notre supériorité sur les faibles Sapiens.

Tenez, une poignée de Réians est venue ce matin se plaindre du traitement infligé à un arbre. Un ARBRE, par Tiamat ! Ils ont fui devant notre courroux et je rêve de les retrouver pour les massacrer.

Mais Surama s'y oppose. Quels sont ses plans pour ces pitoyables insectes ? Et pourquoi refuse-t-il de m'en faire part ?

Murugan

(Il ne reste plus qu'une lettre. Autant la lire elle aussi !)

Très cher ami,

Surama me cache plus de choses que je n'ose en révéler dans ces lettres !

Je porte désormais une épée. Et je suis aussi en possession d'un fragment de lame. Surama s'est affranchi de son seigneur et refuse de reconnaître l'autorité de Tiamat.

Après s'être longtemps plaint du traitement infligé à son âme, Surama s'est libéré du contrôle de Tiamat en brisant son épée. Il en a ensuite confié les fragments à quelques fidèles - dont je fais partie - qui ne révéleront jamais ce qu'ils sont devenus.





Entrées du XX/XX

Voilà six mois que je suis dans l'Ésoterrasse.

Un enquêteur a été dépêché ici suite à mon rapport sur les quantités de production du drana. Il a regardé Dalia, désormais un monstre, d'un œil avide avant de demander comment la production a pu doubler en si peu de temps.

J'ai expliqué à l'enquêteur que c'était parce que j'utilisais des élims. Tout ce temps, je ressentais les yeux de l'adjudant rivés sur moi. Quand nos regards se sont croisés, il m'a complimenté pour mon allure vigoureuse. J'étais convaincu que c'était un homme d'Hanumat.

Je dois faire attention à encore mieux dissimuler ma force. La prochaine fois, je ferais mieux d'envoyer Murugan en éclaireur.



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Élyséens
Asmodiens